nulnepart - Un néant d'ambiguité.

PARIS, je t'aime

Sun, 08 Aug 2010 00:27:00 +0200

Donne moi à vivre, donne moi à aimer. Comment peut-on être seul dans une ville si habitée, par des gens, par des souvenirs, par des histoires que l'on trouve dans tous les manuels scolaires? Je vous vois matins et soirs, dans la rue je vous ignore, en bas de chez moi je vous salut. Partout où l'on va on croise quelqu'un, que l'on veuille ou pas. Baisser les yeux pour t'éviter, t'interpeller à l'autre bout de la rue juste pour échanger trois mots. Passer une soirée bruyante et s'enerver avec les voisins parce qu'on fait trop de bruits, passer une soirée reposante seule avec soit même et s'enerver avec les voisins parce qu'ils font trop de bruits. Finir dans la rue à cinq avec une bouteilles de rosé, et rire plus que dans la grosse soirée de la veille. Raconter comment on s'est pitoyablement fait draguer, se faire rappeler a 22h pour dire que se soir on à trouver chez qui aller, ne jamais se faire rappeler. Dire je te vois demain et te voire deux mois après, entreprendre des escapades et finir dans le café d'en bas. Voire les touristes s'extasier devant Notre-Dame, et en rire alors qu'on y ai jamais entré. Passer devant la Tour Eiffel et ne même plus la regarder, avoir 20 minutes de retard et arriver quand tout le monde part. S'asseoir toujours au même endroit dans le même parc, avec des gens différents de ceux de la semaine dernière. Prendre le métro et devoir s'excuser que non, désolé, on a pas de monnaie, et penser qu' en plus c'est vrai, apprécier l'accordéon et voir les autres changer de wagon. Aller sur le pont des arts voir le soleil se coucher, et redire pour la centième fois avec la même amie sur un ton un peu trop mélancolique: "Putain, c'est quand même beau, Paris", "Oui, on en profite vraiment pas assez".

J'ENTEND...

Thu, 10 Jun 2010 22:16:00 +0200

... Des enfants qui jouent, la bruit de la pluie sur l'herbe, un tambour, la musique, ma voix, mon coeur, le poids de mon corps, les gouttes sur mon visage. Et chaque partie de mon corps qui se transforme en une note, un son, une vibration. Et la Terre qui tourne quand je suis à l'arrêt, qui file devant moi quand je cours. Je te vois, je vois une fenêtre, je sens la pluie, ma main qui tremble, des soubressauts dans ma jambe, le vent qui s'abat. J'entend la ville, je vois la ville, je suis la ville.

SUNNY (thank you for that smile upon your face)

Fri, 21 May 2010 21:53:00 +0200

REMPLIR UNE JOURNEE DE SOLEIL. (et sourire en y pensant)

Je veux seulement l'oublier, et puis JE FUME.

Tue, 11 May 2010 22:08:00 +0200

Moi je fume et je m'enfume, dans mes désirs inassouvis. Moi je fume et je n'assume que derrière mon nuage de volupté. Moi je fume pour oublier que la fumée va s'en voler, me laissant pauvre et nue, sur ce bitume qui ne fume plus.

APPELEZ MOI VI(e).

Sun, 02 May 2010 13:14:00 +0200

Je suis la contradiction à l'état pur. Etre vu mais être transparente, vouloir les étoiles et oublier la lune, être attentive et jouer l'indifférente. Je suis une étrange obsession qui parcourt les rues, qui chante dans les impasses et gronde sur les avenues. Je veux que tout devienne un rien pour pouvoir tout revêtir, pour pouvoir enfouir mon visage derrière les nuages de fumée qui m'habille.
Et si je parle trop de moi, c'est parce que j'aime parler de rien, que j'aime raconter ma provocante inexistence .
Je veux être jeune toute ma vie pour pouvoir dire que je le suis, pour tout me permettre et que toute faute soit mise sur le dos de la jeunesse. Tout un mouvement qui s'approprie la vie, une énergie nouvelle qui s'empare de l'ancienne et l'écrase de son insolence. Tout ne nous est pas du, mais nous ne devons rien, nous n'avons rien à promettre.
Je suis et vous êtes, nous sommes face à eux. Combat de la conscience.

(re)CREATION of ME.

Sun, 21 Feb 2010 22:05:00 +0100

Si je n'ai pas fini Balzac et si je n'ai pas trouvé l'amour, tout est à refaire. Si je suis incapable du moindre sentiment, si je ne suis ni choquée par rien, si toutes ces émotions sont pour moi un fardeau, suis-je à refaire?

Ce que l'on s'aime ?!

Thu, 14 Jan 2010 21:17:00 +0100

Etre seule et être bien. Jouer à la défenestration d'Amelie Nothomb. Tomber toujours plus bas, tomber sur le sol froid, se relever et courir, crier ton nom une dernière fois. Je ne t'aime plus, je suis libre de mes mouvements, et j'ai la satisfaction de me répéter que tu n'es plus important. Se souvenir d'amitié brisée, éparpilée dans le vent qui nous emporte tous un jour. Un vent de haine pour ce certains, un vent de bonheur pour d'autres, un vent qui tourne aussi vite que la chance. Elle est belle ta vie.

"Quand on a confiance en sois, on peut se permettre d'être tolérant". Je ne sais pas si j'ai confiance en moi mais je sais que toi oui. Je sais que tu t'en fou que je ne fasse plus partie de ta vie, moi je ne m'en fou pas, mais quand j'aurai compris l'importance d'être libéré des autres, j'aurai plus de confiance que tu n'en auras jamais. Quand tu failliras sous le poid des larmes, quand tu penseras à ce garçon que tu aimes et qui ne te regarde plus, et bien moi, moi qui subierai le même sort, je regarderai la vie en face, et je saurai que tout cela n'a pas d'importance. Je sais déjà que tout cela n'a pas d'importance et pourtant je pleurais hier encore. Mais je n'ai pas confiance en demain, pas encore. Je ne me trouve pas assez jolie pour me dire que je trouverai un garçon, bien ou pas, qui m'aimera, je ne me trouve pas assez vivante pour me dire que je réussirai ma vie. Mais je garde l'espoir que ce jour viendra, je garde l'espoir qu'un jour, tout arrivera d'un coup, tout sera transformé, tout sera la vie, la vraie. Et toi qui me dis que je vis dans un rêve, que je parle comme dans un film, toi tu regarderas à travers tes yeux assombris par les malheurs que tu t'imagines être les pires, et tu ne me verras plus, car moi, ce jour là je vivrai, et toi, tu resteras en coulisse, derrière ton beau et éclatant rideau de larmes.

I never kissed a bear.

Mon, 11 Jan 2010 22:11:00 +0100

YOU MISSED SOMETHING.
Je suis seule. Face à face incongru avec la folie. Avoir tout et tout perdre, dix secondes pour détruire sa vie. 5 secondes pour faire une connerie, 5 autres pour s'engueuler avec les seules personnes capables de vous sauvez. Je suis un mariage à moi toute seule, mariage avec la folie, POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE.
Je choisis souvent le pire, de manière totalement aléatoire, ça à l'air bien fade d'être le meilleur, et bien meilleur d'être le pire, sauf quand le pire ne se trompe pas de nature et qu'il vous fait vivre un enfer. Un coup de tête et tout change. Je n'ai jamais embrassé un ours, nagé dans la Seine, prit un avion pour rejoindre un amant à l'autre bout du monde.
Je ne demande qu'à vivre mais chacun de mes pas me pousse un peu plus vers la sobriété. Sauve moi, tire moi de là. Empêche moi de sombrer dans cette effrayant banalité. Si je dois vivre sur un coup de tête, si je dois me laisser dominer par l'impulsivité qui causera certainement notre perte mais qui est le seul maitre que j'accepte, alors je le ferais.
Répète le encore, encore, crie le, murmure le, écrit le sur les murs: CARPE DIEM. Fais moi vivre, fais moi vivre une bonne fois pour toute. Ameute ces ours que je n'aient jamais embrassés que je leur crie ma future victoire: Vivre, avec tout et sans rien, vivre, pour de bon et plus rien.

Capricieuse Possession.

Fri, 01 Jan 2010 18:21:00 +0100

LE MEILLEUR MOYEN DE RESISTER A LA TENTATION
C'EST D'Y CEDER

Articles inversés.