Etre seule et être bien. Jouer à la défenestration d'Amelie Nothomb. Tomber toujours plus bas, tomber sur le sol froid, se relever et courir, crier ton nom une dernière fois. Je ne t'aime plus, je suis libre de mes mouvements, et j'ai la satisfaction de me répéter que tu n'es plus important. Se souvenir d'amitié brisée, éparpilée dans le vent qui nous emporte tous un jour. Un vent de haine pour ce certains, un vent de bonheur pour d'autres, un vent qui tourne aussi vite que la chance. Elle est belle ta vie.
"Quand on a confiance en sois, on peut se permettre d'être tolérant". Je ne sais pas si j'ai confiance en moi mais je sais que toi oui. Je sais que tu t'en fou que je ne fasse plus partie de ta vie, moi je ne m'en fou pas, mais quand j'aurai compris l'importance d'être libéré des autres, j'aurai plus de confiance que tu n'en auras jamais. Quand tu failliras sous le poid des larmes, quand tu penseras à ce garçon que tu aimes et qui ne te regarde plus, et bien moi, moi qui subierai le même sort, je regarderai la vie en face, et je saurai que tout cela n'a pas d'importance. Je sais déjà que tout cela n'a pas d'importance et pourtant je pleurais hier encore. Mais je n'ai pas confiance en demain, pas encore. Je ne me trouve pas assez jolie pour me dire que je trouverai un garçon, bien ou pas, qui m'aimera, je ne me trouve pas assez vivante pour me dire que je réussirai ma vie. Mais je garde l'espoir que ce jour viendra, je garde l'espoir qu'un jour, tout arrivera d'un coup, tout sera transformé, tout sera la vie, la vraie. Et toi qui me dis que je vis dans un rêve, que je parle comme dans un film, toi tu regarderas à travers tes yeux assombris par les malheurs que tu t'imagines être les pires, et tu ne me verras plus, car moi, ce jour là je vivrai, et toi, tu resteras en coulisse, derrière ton beau et éclatant rideau de larmes.